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Black in Black par corn

 

 

Chapitre2: Civil War

Il regarda son pâle reflet dans le miroir. Ses longs doigts blancs et blafards caressaient sa baguette magique. Ses yeux rouges brillaient de colère. Un homme de noir vêtu tremblait derrière lui, agenouillé devant son maître. Il avait peur de lui, comme tous les autres. En fait, peur n'était pas le mot juste pour décrire son effroi : il était littéralement terrorisé. - Approche, dit-il une voix glaciale. L'homme s'empressa de venir à ses côtés. - Il semble que tu ne m'ais pas été fidèle ces derniers temps... Le Mangemort eût un mouvement de recul mais se pris les pieds dans sa robe et tomba par terre. - Maître, je... - Ne mens pas ! le coupa Voldemort d'un ton furibond. L'intelligence n'a jamais été ton point fort ! J'ai su tout de suite que tu étais à la botte de Dumbledore ! Le Lord grandit et son ombre emplit la pièce tandis que le traître se tassait. Il était déjà trop tard pour lui, et il le savait. Il était perdu.

Les Mangemorts, qui attendaient derrière la porte, furent aveuglés par une vive lumière verte qui passa par les interstices de la porte. Ils retenaient leurs souffles en entendant le pas lent de leur Maître qui s'approchait. En fait, ses serviteurs étaient précisément ceux qui avaient le plus peur de lui. Peur n'était pas le mot : il les terrifiaient. Voldemort était leur Maître, leur bienfaiteur et leur bourreau... avec lui, ils avaient accomplis des actes ignobles... pourtant, ils n'osaient le quitter. Car la loi du Seigneur des Ténèbres était : obéis-moi ou meurs. Ce qui n'avait rien de joyeux...

Voldemort sortit de la pièce. Ses narines frémissaient de mécontentement. Il adressa un Mangemort un regard terrible que pas un n'osa soutenir. D'ailleurs, que leur serait-il arrivé si ils l'avaient osé ? La peur est le plus terrible et le premier des sentiments : elle contrôle tout. Et cela, Voldemort l'avait bien compris. Qui faisait peur aux autres avait le pouvoir. Et le pouvoir, Voldemort le convoitait...

Si il avait trahi, il fallait changer de quartier général. L'Ordre ne tardera pas à arriver. Il fallait partir. Et vite. Ils sortirent en file indienne de la maison des Jeux du Sorts. Quand ils arrivèrent dans le jardin, maintenant démuni de qui que ce soit pour s'en occuper, ils aperçurent des ombres bouger dans les buissons. Aussitôt tout courage les abandonna. Ils pensèrent à s'enfuir, mais plus grande que la peur que la mort leur inspirait était celle que leur inspirait Voldemort. Sans leur Maître, ils seraient déjà tous partis en courant. Les sortilèges commencèrent à fuser des deux camps. Bientôt, la maison était en feu. Les habitants du village voisin étaient trop tétanisés par ce qu'ils entendaient et les éclairs qu'ils voyaient sur la colline pour faire quoi que ce soit. Les Mangemorts tombaient un à un. Pendant un instant, les membres de l'Ordre crurent qu'ils avaient remporté la victoire. Mais c'était compter sans le Seigneur des Ténèbres. Voldemort se dressa, leva les mains au ciel et hurla une incantation. Aussitôt, le ciel ce zébra d'éclairs et la foudre frappa les sorciers. Les vivants s'enfuirent, déroutés, mais même si ce combat était une défaite, les Mangemorts avaient connu de nombreuses pertes. Leur nombre avait réduit de moitié. C'était une bien amère victoire pour Lord Voldemort et ses larbins ! Mais le Seigneur des Ténèbres ne s'avouait pas vaincu. Animé d'une rage indescrïptible, il tortura ses hommes, histoire de leur faire comprendre que c'était bien lui le chef et personne d'autre...

Ils partirent alors, usant de leurs pouvoirs pour se rendre invisibles aux yeux de tous. Ils marchèrent sans trop savoir jusqu'où la route les mènera, marchèrent droit devant eux. Ils tuèrent tous ceux qui eurent la malchance de les rencontrer sur leur chemin. Le destin s'acharnait sur eux. Les Mangemorts n'étaient plus qu'une vingtaine de fidèles qui obéissaient aveuglément à leur Maître. Ce n'était pas la gloire en vérité ! Voldemort était décidé à ne plus se laisser berner. Il ne pensait pas que le traître avait dit quelque chose. Il maîtrisait l'occlumancie, c'était la seule explication, et lui avait montré son dévouement à Dumbledore, sans exposer ses plans. On reconnaissait bien là un des coups tordus de ce défenseur des Sangs de Bourbe... Voldemort était furieux, et pas un Mangemort ne fut assez fou pour oser interrompre le flot continu de pensée qu'on voyait presque voler autour de son crâne.

Ils marchèrent des heures durant, ne pouvant transplaner car ils ne savaient pas où aller... quand enfin ils arrivèrent devant une maison lugubre, aux fenêtres condamnées et aux murs défoncés. La pluie qui commença à tomber s'y engouffra par le toit à moitié calciné. C'était parfait. Exactement ce qu'il fallait. Et cette fois, personne ne l'en délogera. Voldemort en fit promptement son Quartier Général et l'aménagea grâce à quelques sorts. Il répara le toit et alluma un feu dans la cheminé. Nul ne les trouverait, dans ce coin perdu d'Ecosse. De plus, ils étaient situés à proximité des montagnes, où les géants pourraient vivre quand ils le rejoindront. Voldemort rompit alors le silence qui s'était installé depuis des heures. - A-t-on des nouvelles de Macnair ? demanda-t-il de sa voie aiguë, cruelle et froide. Les Mangemorts se regardèrent, s'interrogeant du regard pour se demander qui répondrait. - Non, Maître, répondit Avery, le bouc émissaire du petit groupe à présent. Personne ne sait ce qui lui est arrivé depuis son départ, ajouta-t-il, tremblant. - Bien... dans ce cas... approche, dit Voldemort avec un sourire sadique et sans joie aux lèvres. Remonte ta manche, idiot. Il appuya son long doigt blanchâtre sur la Marque des Ténèbres tatouée sur le bras de son fidèle quoi devint aussitôt noire. Tous les Mangemorts frémirent, attendant Macnair. Mais personne ne vint. La colère dans les yeux de Voldemort était telle qu'une soudaine bourrasque balaya la masure. - L'imbécile ! Il s'est sans doutes fait tué ! Tous les Mangemorts se ratatinèrent et se tinrent coi devant la rage de leur Maître. Ils sentaient bien qu'il était à bout de force et de nerfs après tous ces désagréments et péripéties. Ils songeaient en silence que certains d'entre eu n'avaient plus longtemps à vivre. Il leva lentement sa baguette...

Harry s'avança lentement tandis que tout le monde dans la pièce se levait précipitamment pour l'accueillir. Les raclures des pieds des chaises sur le sol produisaient un bruit qui l'insupportait et lui faisait mal à la tête. Il aurait mille fois préféré qu'on le laisse tranquille... Il n'attendit pas, il sortit directement de la sinistre cuisine et monta quatre à quatre les marches de l'escalier, sous les regards étonnés de ses amis et des membres de l'Ordre. Il se réfugia dans sa chambre, ferma la porte et se jeta sur son lit. Ou plutôt, voulu se jeter sur son lit. Car quelqu'un était déjà assis dessus. Quelqu'un que Harry n'avait encore jamais vu et qui pleurait à chaudes larmes. Tout ce que Harry éprouvait à l'instant précédent s'envola et il regarda cette étrange jeune fille pleurer en observant le silence le plus complet. Il ne voyait pas son visage qu'elle pressait de ses deux mains, mais ses longs cheveux d'un noir de jais qui se balançaient doucement au rythme de sa respiration saccadée l'estomaquèrent. Il ne savait que faire et était très gêné par la situation qui lui échappait complètement. La fille, tout en proie à son chagrin qu'elle était, ne l'avait pas encore remarqué. Il resta plusieurs longues minutes à la regarder, intrigué, jusqu'à ce qu'elle lève enfin la tête et l'aperçu. Elle en fut si surprise qu'elle tomba du lit. Elle se releva, le visage rouge de honte et ses yeux rouges de larmes et resta plantée devant lui sans dire mot, puis sortit de la pièce rapidement.

Harry ne s'interrogea pas sur la scène précédente et s'allongea sur son lit et fixa le plafond. Une rage intense montait, bouillonnait en lui sans qu'il puisse l'expliquer. Cela ne pouvait signifier qu'une chose : Voldemort était en colère. Cette fureur qui lui tordait le ventre et lui brûlait sa cicatrice n'avait rien de rassurant. C'était même terrifiant. Il avait l'impression de ne plus pouvoir se contrôler, ni lui, ni ses sentiments. Et si il était condamné à être toute sa vie en proie aux plus intenses sentiments de son ennemi juré ? C'était trop dur à supporter... il ne voulait pas être un pantin de Voldemort. Cette pensée d'être manipulé, s'ajoutant à sa rage cumulée depuis tant d'années, lui faisait ressentir une intense envie d'en finir une bonne fois pour toutes : tuer Voldemort et venger Sirius, et enfin avoir une vie paisible, sans la risquer toutes les semaines... mais apparemment il n'était ni voué ni fait pour une vie paisible. Il ne faisait que s'attirer des ennuis et frôler la mort dès qu'il mettait un pied dehors... Ce qui l'agaçait au plus haut point.

Voldemort se leva et se mit face à la fenêtre, inondée par la pluie battante. Il y avait trop longtemps que Harry Potter lui échappait et le narguait. IL fallait en finir une fois pour toutes. Et cette fois, il n'en réchappera pas. Dumbledore ne sera plus là pour le sauver, les Mangemorts ne seront plus là pour commettre des bourdes. Juste lui... et Harry.

Harry songea à cette guerre qui s'entamait à peine, la deuxième guerre, qui marquerait une nouvelle ère et changerai à jamais le monde selon le camp victorieux... une guerre civile incontrôlable entre adepte de la magie noire et partisans de Voldemort et ceux de Dumbledore, avec l'Ordre du Phénix... C'était plus que le monde n'en pouvait supporter. Le monde avait connu trop de guerre en trop peu de temps... Harry était décidé à y mettre fin. Il tuerait Voldemort et tout serait fini... du moins, il le voudrait bien...

Voldemort s'assit à sa table et réfléchit à son plan. Il était infaillible. Mais les autres aussi l'étaient, et pourtant il échoua à chaque fois... mais celui-ci ne pouvait pas rater ! Harry Potter périra !

Harry se leva et renversa sa table de chevet d'un violent coup de pied. Il prit la lampe et la projeta violement contre le mur, contre lequel elle explosa dans un grand bruit et une gerbe d'étincelles. Phineas apparut alors dans son tableau. Harry se tourna vers lui, une lueur démente dans le regard. - Vous ! Dîtes à Dumbledore que je vais très bien ! hurla-t-il en lançant la table à travers la pièce. Phineas disparut du tableau, terrifié, et Harry se retrouva seul dans la chambre. Et là, il pleura, seul, en silence, maudissant la guerre, Voldemort et Dumbledore.

Look at your young men fighting

Look at your women crying

Look at your young men dying

The way they've always done before

Look at the hate we're breeding

Look at the fear we're feeding

Look at the lives we're leading

The way we've always done before

My hands are tied

The billions shift from side to side

And the wars go on with brainwashed pride

For the love of God and our human rights

And all these things are swept aside

By bloody hands time can't deny

And are washed away by your genocide

And history hides the lies of our civil wars

D'you wear a black armband

When they shot the man

Who said "Peace could last forever"

And in my first memories

They shot Kennedy I went numb when I learned to see

So I never fell for Vietnam

We got the wall of D.C. to remind us all

That you can't trust freedom

When it's not in your hands

When everybody's fightin'

For their promised land

And I don't need your civil war

It feeds the rich while it buries the poor

Your power hungry sellin' soldiers In a human grocery store

Ain't that fresh I don't need your civil war

Look at the shoes your filling

Look at the blood we're spilling

Look at the world we're killing

The way we've always done before

Look in the doubt we've wallowed

Look at the leaders we've followed

Look at the lies we've swallowed

And I don't want to hear no more

My hands are tied

For all I've seen has changed my mind

But still the wars go on as the years go by

With no love of God or human rights

'Cause all these dreams are swept aside

By bloody hands of the hypnotized

Who carry the cross of homicide

And history bears the scars of our civil wars

I don't need your civil war

It feeds the rich while it buries the poor

Your power hungry sellin' soldiers

In a human grocery store

Ain't that fresh A

nd I don't need your civil war

I don't need your civil war

I don't need your civil war

Your power hungry sellin' soldiers

In a human grocery store

Ain't that fresh

I don't need your civil war

I don't need one more war

I don't need one more war

What's so civil about war anyway ?

 

Chapitre 3 prochainement