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Harry potter tome 6 par La Source

 

 

Chapitre deux – Retour, 12. Square Grimmaurd

Il se passa deux jours avant que Harry ne reçoive la réponse de Ron. Pendant deux jours, Harry n’avait fait que dormir en pensant à sa probable future carrière internationale dans le quidditch. Il regarda la lettre de Ron qui était plus épaisse que l’autre. Ron avait réussi à faire tenir sur un papier sur lequel il avait griffonné toutes les statistiques des joueurs de l’équipe de quidditch de Bulgarie. Harry n’y prêta aucune attention ( certainement parce qu’il avait déjà vu jouer cette équipe contre l’Irlande lors de la finale de la coupe du monde deux ans auparavant) et lut la lettre.

Harry,

Je viens d’apprendre la nouvelle. C’est merveilleux. Tu es le nouvel attrapeur de l’Angleterre. Magnifique ! ! !!! Vraiment je t’envie. Peut-être qu’ils ont une place pour un gardien médiocre ; il faudra que tu leur demandes. Pour fêter l’évènement, Fred et George ( qui sont en vacances eux aussi mais pour deux semaines seulement) ont fait sauter, au grand désespoir de maman et de Percy, des bambabousse dans toute la maison. Je ne sais pas comment il a encore fait, mais papa a réussi à avoir cinq places pour la finale. Comme ça tu n’iras pas là-bas tout seul. Fred, George, Ginny, moi et papa nous irons avec toi au stade comme il y a deux ans. De plus, Hermione m’a écrit et m’a annoncé qu’elle serait au stade dans la tribune honneur et c’est vraiment un hasard car papa m’a dit que nous aussi. On pourra tous s’y retrouver à la fin du match lorsque – je l’espère – on te remettra la médaille d’or. J’espère que le match durera très longtemps. Papa viendra te chercher demain matin vers dix heures et tes moldus de malheur n’ont pas intérêt à refuser.

A demain, Ron

Harry rigola tout seul en lisant phrase dans laquelle Ron disait qu’il était un gardien médiocre. En fait, il n’était pas si mauvais que ça. D’ailleurs si on y repense pensa t’il c’était grâce à lui que Gryffondor avait gagné sa deuxième coupe de quidditch d’affilé. Harry sortit de sa chambre et descendit l’escalier. Il tomba alors nez à nez avec son oncle – qui avait l’air énervé de le voir si heureux - et il lui dit tout de suite :

- Demain matin, mes amis, qui t’ont parlé à la gare, viendront me chercher pour m’emmener chez eux. Ca ne te gène pas j’espère ?

- Et tu ne reviendras pas ? demanda Vernon d’une voix mal assurée.

- Si – l’oncle Vernon commença alors à rougir de mécontentement – l’année prochaine, dit-il d’une voix heureuse. - A quelle heure viendront-ils des amis bizarres ? dit Vernon de voix qui laissait paraître un sentiment de frustration.

- Vers dix heures.

- Nous ne serons pas là pour te voir partir. Dommage, dit-il d’une voix hypocrite.

De toute façon, ça ne gène en rien ces gens-là. L’an dernier, ils n’ont pas eu besoin de nous pour t’emmener je ne sais où encore. Très bien, et puis je parie que je n’ai pas le choix.

- Tu as gagné, dit alors Harry d’une voix heureuse.

Ce jour-là, Harry passa sa matinée chez Mrs Figg à qui il raconta tous ce qui lui était arrivé en deux jour mais il ne lui parla pas du rêve où il avait vu Voldemort ( c’était sans doute car il avait peur qu’elle aille le raconter à Dumbledore et qu’ainsi la fin de ces vacances qui s’annonçait merveilleuse ne soit gâché. L’après-midi, il s’était promené dans Little Whinning et le soir, lorsqu’il rentra, vers six heures, il surprit une conversation entre l’oncle Vernon et la tante Pétunia qui parlaient tout deux d’une voix à peine perceptible.

- Ces gens vont encore venir nous importuner et détruite nos affaires ! !! s’exclamait la tante Pétunia qui paraissait effrayée.

- Oui. Moi non plus je n’aime pas cette idée mais je pense que ce serait dangereux de s’y opposer.

- Tu lui a dis que nous partions demain matin ?

- Oui je n’avais pas le choix d’inventer quelque chose. Je n’ai vraiment pas envi de revoir de près celui qui ressemble à un zombi avec toutes ses cicatrices sur la figure. Et puis je pense que c’est mieux pour le moral de notre fils. A chaque qu’il en rencontre un, il lui arrive un quelconque malheur.

- Oh oui ! ! ! Rien que d’y penser, j’en ai froid dans le dos.

- A ton avis, il va traîner où cette fois-ci ?

- Je n’en sais rien mais bon débarra. La seule chose qui me chagrine, c’est qu’il a l’air vraiment heureux de partir. Mais bon, nous allons enfin pouvoir manger normalement…

Harry monta dans sa chambre le plus lentement possible pour essayer d’entendre quelque chose de plus mais les deux acteurs s’étaient tus et de toute façon, il n’aurait rien entendu en étant placé si loin. En arrivant dans sa chambre, il sortit son balai volant de sa valise et aussi sa boîte d’entretien de balai afin de remettre son éclair de feu au meilleur état possible pour la finale.

Ce soir-là, Harry eut le plus grand mal à trouver le sommeil mais il s’endormit quand même vers minuit après qu’il ait donné la permission à Hedwige de sortir chasser. Le lendemain matin, lorsqu’il se réveilla, il mit ses lunettes sur son nez et se précipita dans le salle de bain après s’être assuré que les Dursley étaient partis. Il se brossa les dents, pris une douche et descendit dans la cuisine. Il dévalisa le frigidaire de toutes les bonnes choses qui s’y trouvaient mais n’arriva pas à combler la faim qu’il avait accumulé au cours du dernier mois. Lorsqu’il repensa à la finale, son estomac se contracta et lui fit autant mal que sa cicatrice. Cette douleur lui rappela étrangement les moments où son estomac se contractait lorsque Cho venait lui parler. Harry se demandait comment Mr Weasley allait bien pouvoir venir le chercher. Par la poudre de cheminette peut-être ; il n’y avait plus un grand danger à l’utiliser maintenant que le ministère avait bien pris en compte de Voldemort était de retour et plus puissant que jamais. Il regarda l’heure. Il était dix heures moins cinq et il se dirigea alors dans sa chambre pour prendre sa grosse valise. Hedwige n’était toujours pas de retour de sa chasse et Harry se dit que après tout c’était une bonne chose car la cage serait moins lourde à porter. Quand il arriva en bas des escaliers, il entendit une voiture s’arrêter devant la maison des Dursley.

Harry se précipita vers la porte, l’ouvrit et vit une voiture noire semblable à celles du ministère. La seule différence, c’était les drapeaux qui représentaient un vif d’or. C’était sans doute une voiture officielle de la fédération anglaise de quidditch. Quand la portière s’ouvrit, Mr Weasley sortit et avait l’air ravi de voir Harry. Ce jour-là, Harry pensait que Mr Weasley avait fait un très grand effort pour s’habiller à la façon des moldus mais qu’il y avait encire beaucoup de travail. Il portait la veste d’un costume d’affaire, un bas de survêtement ainsi qu’une paire de baskets presque pourris. Après lui, Tonks, qui entre sa coiffure et ses habits, ressemblaient à Mrs Doubtfire fit son apparition. Mr Weasley et Tonks rentrèrent dans la maison et celle-ci lança :

- C’est toujours aussi propre ici. Qu’est-ce que tu en pense Arthur ?

- Je préfère quand même ma maison et je pense que Harry ne me contredira pas ? Pas vrai, Harry ! !

- Pas du tout, lança vivement Harry en repensant au Terrier.

- Je voulais vraiment te féliciter, dit Mr Weasley. Qui aurait pu le croire ? Pas moi en tous cas.

- Ron avait l’air d’y croire quand tu lui as appris la nouvelle.

- Oui bon ! ! !! Alors tu vas bien Harry, demanda t-il.

- Oui, très bien. On va aller au terrier en voiture ?

- Non. Bien sûr que non, lança amicalement Mr Weasley. On ne va pas chez moi, Harry. Nous allons au quartier général de l’ordre.

- Molly, Ginny, Fred, George et Ron y sont déjà avec Remus, dit alors Tonks. Allons-y maintenant !

Après avoir placé, la valise de Harry et la cage d’Hedwige dans le coffre, tous trois montèrent à l’arrière de la voiture. Quand Mr Weasley rentra dans la voiture, il demanda au chauffeur d’aller à l’entrée visiteur du ministère de la magie. Puis il dit tout bas à Harry :

- Nous irons au quartier général à pied en partant de la cabine félétonique…

- La cabine téléphonique, reprit Harry.

- Ah oui c’est ça. Tu as certainement raison.

- Au fait, pourquoi on ne prend pas la poudre de cheminette, demanda Harry.

- Kreattur a bouché la cheminée. Moi, je pense qu’il l’a fait exprès mais pas Remus. Pourtant après ce qu’il a fait l’an dernier, ça ne m’étonnerait pas. Mais Dumbledore maintient qu’il faut être gentil avec lui.

- A mon avis, Hermione dirait la même chose, il ne veut pas se mettre dans l’idée que Kreattur est mauvais. Elle pense, comme Dumbledore, qu’il est comme il a été fait, dit Harry qui était heureux de pouvoir parler tranquillement avec le père de son meilleur ami.

- Je pense que tous les trois n’ont pas tout à fait torts, lança Tonks, même si aller raconter toutes ces choses à la femme de Malefoy était quelque chose de vraiment ignoble.

- Au fait Harry, ton oncle et ta tante n’étaient pas là ?

- Non. Harry lui raconta alors la conversation confidentielle entre sa tante et son oncle.

A l’écoute de son récit, Mr Malefoy et Tonks étaient tout deux morts de rire. Mr Weasley raconta alors à Tonks ce qui s’était passé quand il était venu chercher Harry avec Ron, Fred et George. Celle-ci ne pouvait plus s’arrêter de rire et quand la voiture s’arrêta devant la cabine téléphonique qui servait surtout d’entrer au ministère de la magie, elle riait encore de bon cœur.

Pendant tout le trajet, Harry sentait les regards se tourner vers eux mais en particulier sur Tonks. Il est vrai que Harry aussi aurait eu un choc en voyant une vieille femme qui normalement aurait paru aigri rire autant. Mais Harry pensa que les chaussures de Mr Weasley n’étaient pas étrangères à ces détournements de regard.

Lorsque tous les trois se retrouvèrent devant le 11 et le 13, square Grimmaurd, Harry pensa « Le quartier général de l’ordre du phénix se trouve : 12, square Grimmaurd, Londres ». Apparemment, Mr Weasley avait déjà fait la même chose car il se tenait sur le seuil de la porte qui venait d’apparaître et attendait patiemment que Harry se décide enfin à entrer. Harry s’exécuta et rentra.

Il avait seulement fait un pas derrière la porte lorsque il entendit Mrs Weasley hurler :

- FRED, GEORGE ! ! !! SI JE VOIS ENCORE UNE SEULE BAMBABOUSSE ECLATER DANS LA MAISON, VOUS POUREZ FAIRE UNE CROIX SUR LA FINALE DU CHAMPIONNAT D’EUROPE.

Harry vit alors Fred et George sortir par la porte de la cuisine. Il croisa le regard de Fred qui s’arrêta de courir et qui donna un coup de coude de son frère. Soudain George sauta sur Harry en chantant une parodie de « Weasley est notre roi » et qui avait pour titre : « Potter est notre roi ». George qui était partit dans les étages revint quelques instants plus tard avec Ron et Ginny.

- Salut Harry, dirent t-ils tous les deux d’une même voix.

- Salut, vous allez … répondait Harry qui fut obligé de s’arrêter lorsque Mrs Weasley fit son apparition dans le hall d’entrer

- Bonjour mon cher petit Harry, tu as encore pris quelques centimètres depuis la dernière fois que je ne t’ai vu, lança t’elle sur le ton d’une grand-mère qui n’avait pas vu son petit-fils depuis des mois entiers et qui venait de le retrouver. - Bonjour, Mrs Weasley.

- Bon, je vais continuer de préparer le déjeuner. Arthur, Percy vient de m’envoyer un hibou disant qu’il viendra manger avec nous à midi alors soit gentil va le chercher. Je ne veux pas qu’il traverse Londres seul. Il pourrait se faire attaquer par Malefoy pour qu’il lui révèle des secrets de ministre.

- Oui Molly, répondit tout de suite Mr Weasley tandis que sa femme retournait déjà dans la cuisine.

- Malefoy ? , demanda Harry, Lucius Malefoy ? Il n’est pas à Azkaban.

- Non Harry, il a été libéré il y a de cela une semaine. Enfin disons plutôt que les détraqueurs l’ont laissé partir à l’insu du ministère. Il est actuellement recherché par les aurors.

- Et les autres mangemorts, vous les avez attrapés ?

- Non, nous avons juste retrouvé le cadavre de Bellatrix Lestrange dans une maison non loin d’ici. A partir du moment où le tableau de la mère de Sirius a appris la nouvelle, on a réussi à le décrocher et nous l’avons brûlé. Elle était sans doute très triste d’apprendre que sa nièce préférée était morte.

Harry jeta un rapide coup d’œil à l’endroit où il avait le souvenir d’avoir vu le tableau représentant une vieille femme qui ne cessait de crier des insultes à son fils. A la place du tableau, il ne restait plus qu’une trace de brûlé.

- Cette quoi cette trace sur le mur, demanda de suite Harry en se tournant vers Mr Weasley.

- Rien de bien méchant, c’est la trace d’un des sortilèges que nous avons dû jeter pour enlever ce maudit tableau. Maintenant il ne reste plus aucune trace de magie noire dans cette maison. Enfin il nous reste encore à faire un tour dans le nid de Kreattur.

- Et Buck, il est toujours là ? , interrogea Harry.

- Non, nous l’avons rendu à Hagrid qui à promis de s’occuper de lui comme l’aurais fait Sirius, répondit gentiment Tonks qui savait que le fait de faire illusion à Sirius était un fait très pénible pour Harry.

- Bon ! ! A tout à l’heure Harry ! ! Je dois aller chercher Percy.

- Attend Arthur j’y vais avec toi.

Mr Weasley et Tonks sortirent alors dehors et la lumière du soleil rentra dans la pièce. Harry n’avait qu’une envie à cet instant là, c’était de parler en tête à tête avec Ron. Mais il faudrait attendre car Ginny avait l’air de vouloir rester avec eux. A la grande surprise de Harry, les deux jumeaux étaient déjà repartit dans leur chambre. Il se tourna vers Ron qui lui proposa d’aller dans la chambre. Ils montèrent tous trois les escaliers sombre et passèrent devant les tètes des ancêtres de Kreattur. A peine furent-ils rentrés dans la chambre que Ron dit à Harry : - Alors tu es heureux ? Je suppose que c’est la seule bonne nouvelle que tu as reçue ce mois-ci. - Bien sûr que je suis heureux mais j’ai reçu une autre bonne nouvelle qui vous concerne peut-être également. J’ai été nommé capitaine de l’équipe de quidditch de Gryffondor et je déclare que Ron Weasley conservera sa place de gardien au sein de l’équipe et que sa sœur, Ginny Weasley est nommée poursuiveuse. - Merci capitaine, déclarèrent t’ils tous les deux en même temps - Au fait, Ron tu as reçu les résultats des BUSE. - Oui et je me suis nettement mieux débrouillé que Fred et Georges. Pendant les dix minutes qui suivirent, Harry et Ron comparèrent leurs résultats bien qu’il n’y avait pas beaucoup de différence. Ron aussi avait été exclu du cours de divination. Ginny prit alors la parole : - Hermione m’a envoyé ses résultats. Elle a eu une mansion Optimal dans toutes les matières. Apparemment, elle va avoir bien plus de cours que vous cette année. Pendant près de une heure, tout trois parlèrent du championnat d’Europe de quidditch. Selon lui, Harry aurait du mal à rivaliser avec Victor Krum l’attrapeur bulgare. A l’idée que ce match n’aurait lieu que dans sept jours, l’estomac de Harry se contracta une fois de plus. Lorsqu’ils descendirent pour déjeuner, Mr Weasley parlait avec Percy à propos des projets du ministère pour lutter contre le retour de Voldemort. Quand Harry rentra dans la cuisine, Mr Weasley s’interrompit et dit à Harry : - Harry, la fédération vient de me contacter pour me dire qu’une cheminé sera mise à notre disposition pour nous rendre au stade. Ce sera certainement plus pratique qu’un portoloin. Tu ne penses pas ? - Oui, certainement … Il fut interrompu par Percy qui lui serra la main en s’excusant des idioties qu’il avait pu dire sur lui. Harry le pardonna et s’asseya entre Ron et Fred qui était arrivé entre temps avec George. Selon Ron, il était en train de créer une boite qui quand on l’ouvrait, lançait un sortilège de pétrification.