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Harry potter tome 6 par La Source

 

 

Chapitre quatre : Le seigneur des ténèbres est bel est bien de retour

Harry se demandait se qui pouvait bien se passer mais il comprit tout de suite lorsqu’il reconnut un mangemort dire : Avada Kevadra. Dans les gradins, il devait y avoir une vingtaine de mangemorts qui lançait des sortilèges impardonnables au hasard dans la foule.

Tout à coup, Harry sentit que quelqu’un tirai sa robe. C’était Mr Weasley qui se tenait debout à côté de Mr Fudge. Il lança calmement :

- Viens Harry, on rentre. Il vaut mieux ne pas rester là.

Harry courut alors derrière Mr Weasley et Fudge. Derrière lui, Ron, Ginny, Fred, George et Hermione couraient en silence. Ils s’arrêtèrent devant la seule cheminée libre du couloir qui menait au bar de la tribune d’honneur. Harry se retourna vers Hermione et dit :

- Hermione, tes parents…
- Ne t’inquiète pas Harry, ils sont rentrés ce matin en Angleterre.
- Incendio, lança Mr Weasley la baguette fixée vers la cheminée

Mr Weasley ressortit son petit sac, l’ouvrit, prit une pincée de poudre de cheminette et lança le tout dans l’espace vide. Lorsque le feu prit sa teinte vert émeraude, Mr Fudge se précipita dedans et dit à haute voix : « Ministère de la magie, Londres ». Aussitôt, il disparut. Puis ce fut au tour de Harry. Pour la deuxième fois dans la journée, Harry se mit à tournoyer et disparu. Il atterrit dans le hall du ministère qui était aussi vide que le jour où Harry avait vu Voldemort au mois de Juin. Hermione apparut à son tour et avait l’air terriblement stressée. Quelques secondes plus tard, Ron fit son apparition, puis Ginny, puis Fred, puis George et enfin Mr Weasley. Celui-ci alla vers Mr Fudge et lui demanda si il pouvait rentrer chez lui au plus vite.

- D’accord mais je viens avec vous, lança Fudge. Je pense qu’il serait préférable de nous rendre au quartier général.
- Oui, bien sûr c’est à là-bas que je pensais. « Le Terrier se trouve beaucoup trop loin d’ici… Allons-y, s’empressa t-il d’ajouter lorsqu’il vit le regard noir que venait de lui lancer son patron.

Une heure plus tard, ils arrivèrent à square Grimmaurd. Sur le chemin, Harry avait passablement attiré l’attention. Il faut dire que les moldus n’avaient certainement pas l’habitude de voir quelqu’un habillé avec une robe blanche sur laquelle on pouvait voir une rose, un vif d’or et un nom cousu en lettres d’or. Encore quelques instants plus tard, ils se retrouvèrent dans le hall de la maison de la famille Black. Quand Mrs Weasley arriva dans le hall en descendant les escaliers, un grand froid se faufila dans la pièce. En voyant le ministre de la magie en personne, elle dit :

- Arthur, qu’est-ce qu’il s’est …, mais elle fut interrompu par son mari.
- Une attaque de mangemorts au stade … - Mrs Weasley plaqua sa main sur sa bouche.
- Arthur, Molly, il serait préférable que ces enfants montent dans leurs chambre pendant que nous rassemblons les membres des l’ordre afin de tenir une réunion d’urgence, lança Mr Fudge.
- D’accord, répondit Mr Weasley, mais je veux que Fred et Georges restent avec nous. Je pense que nous allons avoir besoin de tous les sorciers qui se portent volontaires et je pense aussi qu’ils en ont plus que très envie.
- Arthur, lança Mrs Weasley d’une voix indignée.
- Non Molly. Je ne changerai pas d’avis. Le seigneur des ténèbre est bel et bien de retour et plus puissant que jamais.

Après avoir vainement essayer de protester, Harry et les autres montèrent dans sa chambre. Harry s’assis mais les autres restèrent debout. Hermione prit la parole ce qui rompit le silence qui venait de perdurer pendant une dizaine de minutes.

- Je ne comprends pas pourquoi comment tous ces mangemorts ont pu rentrer dans le stade. Après toutes les fouille qu’ils nous font à l’entrée …
- Techniquement, avant qu’un mangemort ne mette sa cagoule, il ressemble à n’importe quel autre sorcier, lança Ginny.

Ils se tournèrent vers Harry qui n’avait toujours pas dit un mot depuis qu’il avait quitté le hall. Ron prit alors la parole.

- Au fait, Harry encore bravo pour ton match. Tu as vraiment été parfait.
- Merci, répondit Harry.

Il était en train de ressentir vraiment qu’à présent, qu’il était vraiment seul. Ce qui l’aurait réconforté à ce moment, ce serait le fait de parler à Sirius. Mais il savait que c’était impossible et il se sentait encore plus mal. Qu’allait t-il se passer maintenant ? Tous les sorciers du monde, vont prendre conscience que Voldemort est bien et bien de retour et après… est-ce que tout allait changer ? Beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête mais il ne voulait en parler à personne. Quand la porte s’ouvrit, tout le monde sursauta et Dumbledore entra dans la chambre. Il avait l’air de mauvaise humeur et dit :

- Je voudrais que vous veniez tous avec nous pour entendre ce que nous avons à dire. Vous avez fait vos preuves et vous avez le droit de comprendre.

Harry et les autres descendirent dans la cuisine où ils était attendus par Fred, George, Percy, Mr Weasley, Mrs Weasley ( qui visiblement n’avait pas l’air heureuse de la décision de Dumbledore), Maugrey Fol Œil, Tonks, Mondigus Fletcher, le professeur McGonagall, Mr Fudge, Remus Lupin et le professeur Rogue.

Dumbledore rentra derrière eux qui s’assirent ( au grand mécontentement de Harry) en face de Rogue qui leur lança un regard féroce. Dumbledore prit la parole :

- Bon… Maintenant que la moitié de l’ordre est réunie, nous allons pouvoir commencer. Un évènement grave vient – comme vous le savez déjà - de se produire en Bulgarie et il semble que les auteurs de ces multiples crimes n’ont pas été attrapés. Tout d’abord, nous allons écouter le rapport de Serverus.
- Merci Monsieur le Directeur. Je dois vous annoncer que Bellatrix Lestrange a été tué par Vous-savez-qui. Mr Potter – qui n’a toujours pas fait de progrès en occlumentie – était déjà au courant. N’est-ce pas Potter ?
- Oui monsieur, répondit t-il d’une voix fébrile.
- Bon très bien ! ! ! Cette attaque n’a pas été prévue par Vous-savez-qui. C’était donc une attaque improvisée. Il est clair que si ses partisans recommencent souvent ce genre de chose, il nous sera très difficile de l’éviter.
- Merci Serverus, dit Dumbledore d’une voix calme. Au passage, je voudrais dire bravo à Harry pour son premier match international. Nous allons maintenant entendre le rapport de Maugrey qui était chargée, je vous le rappelle, de retrouver la trace de Lucius Malefoy.
- Merci Albus. Je n’ai pas retrouvé la trace de Malefoy mais nous pensons – nous et mes collègues – qu’il se trouve en Bulgarie et qu’il était le chef de la bande qui a attaqué…
- Lucius Malefoy se trouve actuellement dans son manoir, l’interrompit Rogue. Il n’était en aucun cas possible qu’il se soit trouvé au stade de Bulgarie ce soir. Vous-savez-qui l’a obligé à rester chez lui car il n’a pas besoin de ces services pour le moment. Et comme vous le savez, Malefoy ne prendrait jamais le risque de désobéir à son maître.
- Et pourquoi ne pas nous en avoir avertit plus tôt, lui lança sévèrement Fol Œil.
- Je viens de l’apprendre il y a seulement deux jours et je n’ai pas eu l’occasion de vous avertir par hiboux. Je pensais que cela pouvait attendre. Il y a quelque chose de plus grave ! !
- Comme quoi par exemple, demanda Lupin.
- Vous-savez-qui projette de nombreux meurtres qui auraient lieu dans la soirée du 31 octobre. Il a surtout l’intention d’attaquer l’hôpital Ste Mangouste mais il veut attaquer le ministère mais cela ne se ferait qu’un jour de grande influence.
- Voilà quelque chose de la plus haute importance, dit Dumbledore. Il va falloir garder l’hôpital Ste Mangouste jour et nuit pendant environ 15 jours aux alentours de jour d’halloween. Nous allons bientôt recevoir le bilan exact de morts de cette soirée et nous nous réunirons à nouveau la semaine prochaine. Je conseille à Maugrey de se rendre au plus vite au manoir de Lucius Malefoy avec le plus d’hommes possible. Pour les autres, continuez vos missions. La séance est terminée. A la semaine prochaine.

Au moment où ils se levèrent de table, Dumbledore s’avança vers Harry et lui dit :

- Harry, je te demande de me prévenir d’urgence lorsque tu fais des rêves comme le dernier que tu as fait. Lorsque tu es ici, il te suffit d’appeler l’arrière arrière grand-père de Sirius au travers du tableau qui se situe dans ta chambre. Tu pourras ainsi lui passer ton message qu’il viendra alors me transmettre.
- Oui, Monsieur.
- Et encore bravo pour ton match. Je pense que ton retour à Poudlard ne sera pas de tout repos. Mais tu pourras toujours demander conseil à tes amis Ron et Hermione.

Fred, George, Ginny, Ron, Hermione et Harry se retrouvèrent dans la chambre de celui-ci. Hermione avait l’air inquiète et lorsque Ron lui demanda ce qu’elle avait, elle répondit :

- Je me demande si Viktor va bien. Je n’ai pas eu le temps de lui parler à la fin du match.
- Ne t’inquiète pas Hermione, lui dit gentiment Ginny. Je suis sûre qu’il a pu s’en sortir de la même façon que nous.
- Si ça se trouve, il a aidé les mangemorts, lança vivement Ron. Ca ne m’étonnerait pas de lui. Quand on a eu un professeur comme Karkaroff…

Hermione et Ginny lui lancèrent un regard sévère. Harry s’était retenu d’en faire autant mais lui aussi pensait que Viktor Krum ne pouvait pas attaquer des sorciers innocents. Pendant quelques minutes, ils parlèrent de la finale afin de se changer les idées. Ils s’arrêtèrent lorsque Mr et Mrs Weasley vinrent tous les deux leur dire de dormir. Dans un claquement sonore, Fred et Georges disparurent. Hermione et Ginny sortirent après avoir dit bonne nuit Harry et à Ron. Ron eu droit à un ton de rancœur de la part d’Hermione. Harry s’allongea sur son lit et s’endormit en quelques secondes tandis que Ron mettait son pyjama.

Lorsque Harry se réveilla le lendemain matin, Hedwige n’était toujours pas revenu et Ron n’était plus dans la pièce. Il mit ses lunettes et descendit dans la cuisine pour prendre son petit déjeuné. Au moment où il allait entrer dans la cuisine, il vit Hermione descendre à son tour les escaliers. Il entrèrent dans la cuisine dans laquelle il n’y avait que Ron et Mrs Weasley qui était en train de lire la gazette des sorciers. Mrs Weasley, lorsqu’elle vit Harry, se leva et dit :

- Ah ! Bonjour mon petit Harry. Assied-toi. Toi aussi Hermione.

Harry prit place devant deux tartines à la marmelade. Mais il ne commença pas à manger tout de suite. Il regardait la une du journal que Mrs Weasley avait dans les mains quelques secondes auparavant. Le gros titre était : « Horreur à la Coupe d’Europe de Quidditch ». Il prit le journal et lut l’article qui correspondait au titre.

« Un véritable désastre s’est produit hier soir, lors de la finale de la coupe d’Europe de quidditch. Au moment de la remise des prix, un groupe d’environ trente mangemorts est apparu dans les gradins. Les mangemorts auraient alors tiré à l’aveuglette dans la foule. Le bilan définitif dressé par le ministère bulgare de la magie et de 53 morts et aucun blessé. Selon un témoin, les assassins auraient seulement lancé le sortilège impardonnable « Avado Kevadra ». Il est à signaler aussi que aucun des meurtriers n’a encore était arrêté. Cet incident rappelle celui qui avait eu lieu il y a de cela deux ans lors de la finale de la coupe du monde. . Dans la soirée, Cornelius Fudge, notre ministre de la magie devrait nous en dire plus au cours de la conférence qu’il a décidé d’organiser d’urgence. Malgré tout cela, nous tenons à féliciter le jeune Harry Potter qui a permit à son pays de gagner la finale sur le score de 160 à 150. «

Il reposa le journal et commença à manger ses tartines. Quelques minutes plus tard, Ginny, Fred et Georges firent leur apparition dans la cuisine. Mrs Weasley prit alors la parole.

- Cette après-midi, je vais aller acheter vos livres à tous les quatre. Fred, Georges, vous garderez Hermione, Ron et Ginny. Vous n’avez pas intérêt à tous salir.
- Pourquoi on ne garde pas Harry ?
- Parce qu’il va au ministère pour s’entretenir avec le président de la fédération anglaise de quidditch. Votre père viendra le cherche vers deux heures.

La fin de matinée passa très lentement. Ron n’avait pas très envie de parler jusqu’au moment où Hermione entra dans la chambre pour leur parler.

- C’est affreux… 53 morts…
- Et Vicky s’en est sortit ? demanda Ron d’un ton moqueur.
- On dirait que tu es jaloux de lui…
- Moi ! ! Ne dis pas de bêtises.
- Alors pourquoi est-ce que tu prends un malin plaisir de te moquer de lui… et de moi.
- Je ne me suis jamais moqué de toi et lui je ne l’aime pas voilà…
- Pourtant avant tu l’aimais et maintenant tu le détestes. On peut savoir pourquoi ?
- MELE-TOI DE TES AFFAIRES ! ! ! hurla Ron qui sortit de la chambre en claquant la porte.

Hermione se tourna alors vers Harry :

- Tu peux me dire ce qu’il a ?
- Non, mais je le trouve bizarre depuis hier soir.

Lorsque Mr Weasley vint chercher Harry, celui-ci n’était pas mécontent de quitter l’ambiance néfaste qui régnait au 12, square Grimmaurd. Pendant les deux heures qui avaient suivi la dispute entre ses deux meilleurs amis, Harry n’avait parlé à personne et avait encore entendu une dispute entre Ron et Hermione.